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Un Ontarien de 27 ans qui avait voyagé en 2014 jusqu’en Syrie pour se joindre à Al-Qaïda a été relâché de prison 15 mois après avoir reconnu sa culpabilité à des infractions relatives au terrorisme.
Pourtant, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) croit qu’il est toujours radicalisé et qu’il représente un risque pour la sécurité publique.
Kevin Omar Mohamed avait été condamné à quatre ans et demi de réclusion en octobre 2017. Il a pu être libéré parce que le temps qu’il a purgé en attendant son procès a été mis dans la balance.
Il recouvre sa liberté même si la CLCC s’inquiète qu’il puisse se livrer de nouveau à des activités terroristes, a rapporté Global News, jeudi soir, après avoir obtenu la décision qui a permis à Kevin Omar Mohamed, un ancien étudiant de l’Université de Waterloo, en Ontario, de sortir de prison.
Dans ce rapport, la CLCC explique que Kevin Omar Mohamed n’a fait aucun effort pour s’attaquer à sa radicalisation et qu’il n’y a aucune preuve qu’il est déterminé à changer ses «convictions idéologiques extrémistes».
«Ainsi, la Commission craint que vous puissiez continuer à commettre des infractions liées au terrorisme», peut-on lire dans la décision rendue vendredi.
Selon sa dernière évaluation, Kevin Omar Mohamed représenterait toujours un «risque élevé pour la sécurité publique».
Oussama Ben Laden, héros de Kevin Omar Mohammed
Plusieurs conditions
C’est pour cette raison qu’une série de conditions lui ont été imposées, notamment de suivre une thérapie relativement à ses idées religieuses et de ne pas utiliser un ordinateur connecté à internet.
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«La Commission reste très préoccupée par le fait que la gravité de vos infractions, conjuguée à vos croyances religieuses radicales et dangereuses, empêcherait votre réintégration et continuerait à présenter un risque important pour l’ensemble de la communauté», a mentionné la CLCC.
La mère de Kevin Omar Mohamed et son frère avaient suivi Kevin Omar Mohamed jusqu’au Moyen-Orient et l’avaient convaincu de rentrer au Canada. Après son retour, il avait publié plusieurs messages sur les réseaux sociaux, sous différents pseudonymes, soutenant Oussama ben Laden, l’ancien leader d’Al-Qaïda, et proposant des actes terroristes en Occident.
Comme a l’habitude notre système de justice remet en liberté des individus qui sont dangereux pour la société. Aujourd’hui c’est un terroriste et hier c’était des prédateurs ou des violeurs d’enfants. Aujourd’hui la couronne va en appel du verdict de Bissonnette qui lui était une personne troublé et guérissable. Mohamed qui n’a jamais démontré aucun signe de repentir pour sa radicalisation se promene libre comme l’air en attente du prochain Califat.