Alexandre Cormier-Denis >
Le mardi 28 janvier, dans sa chronique sur QUB Radio à l’émission de Richard Martineau, Steve E. Fortin m’accusait d’être « plutôt très, très, très à droite pour ne pas dire d’extrême droite » en référence à la pancarte électorale de ma campagne pour l’élection partielle de Gouin en mai 2017.
Il faudra bien un jour qu’on m’explique en quoi la promotion de l’assimilation des immigrés à la culture québécoise et le rejet des prescriptions les plus fondamentalistes de l’islam sont liés de quelque façon que ce soit à une « extrême droite » largement fantasmée.
Soyons clairs : l’extrême droite comme mouvement politique organisé n’existe tout simplement pas au Québec. Il n’y a aucun équivalent de l’Aube dorée grecque, du Jobbik hongrois ou du PPNS slovaque.
Affirmer le contraire est un fantasme médiatique sorti du cerveau paranoïaque de la gauche québécoise qui joue à l’antifascisme pour se donner un air de bravoure intellectuelle qu’elle n’a plus depuis fort longtemps.
La réalité politique québécoise est beaucoup plus difficile à avaler : nous sommes un peuple soumis aux lois d’un État fédéral qui nous impose sa doctrine – le multiculturalisme canadien – devenant de plus en plus excessif au nom d’une constitution qu’aucun premier ministre québécois n’a signée.
Combattre le multiculturalisme canadien n’est pas un combat « ridicule » comme le prétend M. Fortin, mais bien le devoir de tous les patriotes québécois qui sont révoltés par l’imposition d’une constitution que notre nation n’a jamais entérinée, ni par un référendum, ni par un vote à l’Assemblée nationale.
Pour un patriote québécois, le scandale n’est pas de dénoncer le multiculturalisme imposé au Québec par Ottawa, mais bien de s’y soumettre.
L’État canadien est illégitime au Québec.
La Constitution canadienne de novembre 1981 représente l’esprit du Canada: c’est un crime politique haineux à l’endroit du Québec. Réclamons réparation!