Alexandre Cormier-Denis >
Plus d’attentats, plus de conversions à l’islam
Cela permet de développer sur un phénomène mal connu du public, et pourtant documenté, soit la hausse des conversions à l’islam suite à des attentats islamistes. Les conversions à l’islam ont d’ailleurs explosés depuis les attentats du 11 septembre 2001. Le même phénomène a été enregistré suite à l’attentat terroriste envers le Parlement d’Ottawa.
Martin « Ahmad » Roulleau, converti au Djihad, auteur de l’attentat de St-Jean-sur-Richelieu
Ainsi, contrairement à ce que laisse croire le discours médiatique, le Djihad n’entraîne pas seulement une saine méfiance envers l’islam, il fait croître un intérêt morbide chez une partie de la population occidentale pour le Coran, Mahomet et la Sunna.
Pour diverses raisons – mariage, quête spirituelle, soumission – de plus en plus d’Occidentaux se convertissent à l’islam. Il y a donc un double phénomène : une prise de conscience du danger que représente l’islam chez un certain nombre d’Occidentaux et une islamophilie chez de nombreux autres.
L’islam révolutionnaire
Il est compréhensible que des hommes dévirilisés par une société libérale-libertaire en manque de repère puissent être tentés de rejoindre l’islam, religion virile et guerrière en pleine phase d’expansion. Certains de ces convertis se lanceront logiquement vers le Djihad en retournant leurs armes contre la société impie occidentale qu’ils détestent tant.
Carlos, terroriste marxisant passé à l’islam par tiers-mondisme
Le cas du célèbre Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos le Chacal, est emblématique de ce phénomène de conversion à l’islam pour des motifs politiques. Passé du parti communiste vénézuélien au terrorisme palestinien, il se convertira en 2001 à l’islam alors qu’il se trouve dans les geôles françaises. Il déclarera notamment :
« J’ai eu un profond soulagement en voyant les héroïques opérations de sacrifice du 11 septembre 2001. (…) Cheikh Oussama Ben Laden est le modèle du moudjahid. C’est un martyr vivant, un pur. »
Le passage de la violence anti-impérialiste et tiers-mondiste au djihadisme le plus meurtrier semble donc une évolution logique d’une partie des courants révolutionnaires de l’extrême-gauche occidentale. La complaisance de la gauche face à l’islam s’explique aussi par ce commun ennemi : l’impérialisme occidental.
Combattre le fléau islamiste
Au lieu d’ânonner les slogans creux du type « Je suis Las Vegas », « Pray for Wherever » ou « Pas d’amalgame », il faudrait mettre en place des mesures concrètes contre le fléau islamiste.