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L’Observatoire sur la radicalisation démasqué

Philippe Plamondon >

  • Article mis à jour le 22 août 2017 à 15h30

Suite à la publication de l’article, l’auteur a réalisé que M. Fiset est en fait le porte-parole du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, une autre institution promouvant le déni du danger islamiste. Bien qu’étant deux organismes différents, l’Observatoire et le Centre sont tous les deux bénéficiaires de subventions gouvernementales et baignent dans la même idéologie libérale du déni. À l’antenne de CHOI 98,1, le directeur du Centre de prévention de la radicalisation nie le fait qu’il existe des mosquées radicales au Québec alors que des imams sont actuellement sous enquête pour propos haineux. Un article sur ce Centre est en cours de rédaction.

En février 2015, dans une sorte de flou libéral habituel, l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent a été créé tandis qu’en mars de la même année, la ville de Montréal – avec l’appui du gouvernement Couillard – mettait en place le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence. L’Observatoire interuniversitaire et pluridiciplinaire et le Centre de prévention se disent soucieux de participer à une réflexion non partisane et indépendante.

L’OSR payé par les contribuables

 

Un Observatoire non partisan et indépendant ?

Comme son nom l’indique, l’Observatoire aurait pour mandat d’observer, de documenter et de comprendre les phénomènes de radicalisation et d’extrémisme violent au Québec et au Canada.

En consultant son site web, on note immédiatement la dérive du langage ultralibéral qu’utilise l’Observatoire. Simple rappel, le libéralisme philosophique consiste justement à ne jamais prendre de décision et souhaite éliminer toute forme de conflit par la discussion perpétuelle en enfermant la société dans un langage qui ne sert qu’à tourner en rond.

C’est exactement la méthodologie qu’a choisi l’Observatoire. Il utilise des termes vagues, abstraits et indéfinissables pour être certain d’arriver nulle part.

Après les dérives langagières des médias de masse avec des expressions délirantes comme « camion fou » au lieu de « attentat islamiste », l’Observatoire nous fait le cadeau des expressions les plus insignifiantes lues depuis longtemps. On peut lire sur leur site internet des expressions comme « violence extrémiste », « géopolitique de la radicalisation », « organisations radicales », « programme de dé-radicalisation », etc. La tentative de ces alchimistes sociaux de vouloir noyer le poisson de la violence islamiste mondiale est manifeste.

Car l’Observatoire cherche en fait à substituer les termes islamisation par « radicalisation » et  islamisme par « extrémisme », ce qui est typique du langage multiculturaliste habituel cherchant à nier la spécificité de la violence commise au nom de l’islam.

Un co-directeur idéologue

Notre attention se portera surtout sur David Morin co-directeur de l’Observatoire, un Français très éduqué et structuré, mais non moins idéologue, professeur à l’Université de Sherbrooke. Suite aux émeutes de Charlottesville, ce professeur a récemment été convié à LCN pour parler des mouvements d’extrême-droite au Québec. Le professeur Morin débute en nous disant que l’extrême droite utilise toujours un discours simpliste et qu’il est facile, par la pédagogie, de le défaire. Par exemple, l’extrême droite nous dit que l’immigration massive met notre identité en danger. Le professeur répond: « C’est simple, l’immigration de masse n’existe pas au Canada et au Québec, cela n’a pas lieu. »

Tiens donc !

Un scientifique payé pour géo-politiser, observer et rendre compte des phénomènes de radicalisation, nous regarde dans les yeux et affirme sans complexe que l’immigration massive n’a pas lieu au Québec et au Canada, et qu’en plus, la majorité des Québécois sont en faveur des politiques d’immigration actuelles.

Le prof Morin, expatrié français venu nous enrichir de l’expérience française en matière de radicalité

 

Si le professeur Morin était autre chose qu’un idéologue en croisade multiculturaliste, il saurait que le Canada, en proportion de la population, est le pays qui reçoit le plus d’immigrants en Occident ; plus que les États Unis et que tous les pays d’Europe. S’il était de bonne foi, il avouerait qu’aucune étude ni démographique, ni économique ne démontre les bienfaits de l’immigration massive. S’il sortait de son aveuglement idéologique, il constaterait que Montréal se transforme à vue d’œil en ville refuge anglophone en raison de la quantité d’immigrants inassimilables que reçoit le Québec.

D’ailleurs, nous soupçonnons que notre professeur – au fond de lui, derrière son idéologie ultralibérale – sait très bien que la majeure partie des Québécois ne pense pas comme le fait la secte immigrationniste qui compose son département universitaire. Loin de la façade idéologique qu’il est obligé de tenir en raison de son rôle d’instrument du multiculturalisme ambiant, M. Morin sait que les Québécois ne sont pas du tout en faveur des politiques d’immigration massives – surtout la récente vague d’immigration illégale – et qu’ils sont majoritairement en faveur du respect des frontières.

Ceci dit, défendre l’immigration massive constitue une position légitime pour tous les libéraux philosophiques cohérents. Faire l’amalgame entre immigration de masse, prospérité et progressisme est quelque chose qui relève du débat publique dans une démocratie saine.

Mais la négation de l’existence même d’un phénomène dûment documenté – soit l’immigration massive – par un professeur universitaire relève de la propagande pure et simple.

Cachez ce réel que je ne saurais voir

Car, en réalité, la réelle violence – celle qui ne sera pas étudiée par l’Observatoire – ne serait pas celle des libéraux qui consiste à imposer au peuple une immigration massive qu’il ne veut pas? L’extrémisme ne réside pas dans le fait de détruire ce qui reste de tissu social québécois ? Les libéraux radicalisés ne sont-ils pas ceux qui, en refusant de débattre des enjeux migratoires, font le lit des mouvements populistes d’extrême-droite ?

En fait, les scientifiques de l’Observatoire créent de toute pièce leur objet d’observation.  Au lieu de se concentrer sur les réels réseaux terroristes – soit les cellules dormantes islamistes –  ces alchimistes sociaux sont payés des dizaines de milliers de dollars pour épier les pages Facebook de nationalistes québécois. Et quand ils se sentent généreux, ils débarquent sur les plateaux de la  télévision pour se faire les relais de la propagande immigrationniste, déguisés en experts scientifiques.

Bienvenue à Port-au-P… Ah, non désolé ! Il s’agit de Boucherville

 

Pendant ce temps, dans le monde réel, tout ce que l’observatoire devrait étudier demeure tabou. Par exemple les milices anarchistes qui vandalisent de manière systémique les commerces dans Hochelaga-Maisonneuve ou St-Henri. Ou encore à Parc Extension, Ville St-Laurent et Laval, là où pullulent des dizaines de mosquées et centre communautaires islamiques proches des milieux islamistes. Et pourquoi pas la censure des associations étudiantes d’extrême-gauche qui briment la liberté d’expression académique dans les universités.

Évidemment, l’Observatoire préfère nourrir l’hystérie radio-canadienne sur une extrême droite totalement fantasmée.  Pendant ce temps, l’Europe entière est victime du djihad islamique et des milliers d’immigrants illégaux franchissent la frontière à chaque jour au Québec, sans que cela ne suscite la moindre inquiétude des militants multuculturalistes enfermés dans leur observatoire d’ivoire, le tout payé par les deniers publics.

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3 commentaires

  1. Bravo Philippe, bon texte.

  2. Jean Pierre Cloutier

    Excellent article de Plamondon….. merci de nous décrire si habilement la triste réalité dans laquelle nous baignons…

  3. Homme non raciste en transition

    Doux Jésus Philippe
    La vérité toute crue
    Je t’aime

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