L’aut’journal>
(…)
Le projet de loi C-226, déposé par le député Luc Thériault, est limpide : « Attendu que les Québécois forment une nation et que, de ce fait, ils ont en main tous les outils nécessaires à la définition de leur identité et à la protection de leurs valeurs communes, notamment en ce qui a trait à la protection de la langue française, à la séparation de l’État et de la religion et à l’égalité des sexes », la Loi sur le multiculturalisme canadien ne doit plus s’appliquer au Québec.
Dès l’adoption de cette loi en 1971, le Québec avait rejeté le concept de multiculturalisme. Le premier ministre Robert Bourassa avait écrit à son vis-à-vis fédéral de l’époque, Pierre Elliott Trudeau, pour lui signifier que « le Québec n’adopte pas, au niveau du principe du multiculturalisme, l’approche de votre gouvernement » et qu’il jugeait le multiculturalisme « difficilement compatible avec la réalité québécoise ».
« Cinquante ans après l’adoption de cette loi qui visait à effacer la notion même de nation québécoise, il est temps d’en sortir. Le Bloc Québécois sollicite l’appui de tous les partis qui disent reconnaître l’existence de notre société distincte, qui reconnaissent au Québec le droit de faire ses propres choix de société et qui souhaitent l’intégration harmonieuse des nouveaux arrivants au Québec. On entend souvent les chefs fédéraux se déclarer favorables à ces principes. S’ils sont sérieux, ils se rallieront à notre projet de loi », a conclu Luc Thériault.
Ok les québécois forment une nation distincte.