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Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister, souhaite profiter de la réunion de ses homologues de l’Ouest, jeudi, pour offrir une condamnation commune à la Loi sur la laïcité de l’État adoptée au Québec.
Brian Pallister a soutenu mercredi que cette loi est dangereuse, «non canadienne» et mérite qu’on s’y oppose. Il estime que le Canada n’est pas un pays avec des droits à deux vitesses, mais un pays qui célèbre la diversité.
[…]Le premier ministre Pallister a toutefois déclaré en entrevue qu’il présenterait une proposition pour envoyer un message conjoint de l’Ouest condamnant la Loi sur la laïcité de l’État.
«Nous devons veiller à ne pas restreindre les libertés des personnes, qu’il s’agisse de liberté de parole, de mouvement ou de religion», a-t-il déclaré.
Le premier ministre manitobain soutient que la réponse des leaders politiques fédéraux à ce jour a été probablement atténuée en partie à cause des élections d’octobre. «Ils ne souhaitent pas irriter la province de Québec, mais le Québec est une province dans un beau pays», a-t-il soutenu. «Le Canada est un phare dans le monde entier pour le soutien qu’il apporte aux libertés, pas pour la suppression de ces libertés.»
C’est malade d’hypocrisie: cela nous vient d’une des provinces qui ont vu les massacres des Métis, des autochtones, des francophones et d’autres minorités non-WASP.
(Les mots « Canada » et « hypocrisie » vont souvent dans la même phrase).
Brian Pallisster n’a aucune sympathie. Justement la laïcité est inclusvie et non, le contraire. Il doit s’instruire sur les femmes de l’Algérie et de L’Arabie Saoudite qui se battent pour enlever ces voiles. Les femmes sont
même battues, violées et même assassinées pour ne pas porter le voile. Aucune compassion de sa part, c’est évident. Et un conservateur en plus. Outch!
Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister. De quoi se mêle-t-il qu’il s’occupe plutôt de sa province on ne veut rien savoir de ces commentaires. Si nous serions séparées du Canada, il n’aurait rien à dire point final.
Cela prouve que le Québec est toujours celui qui est piétiné dans ce beau Canada. Quand vient le temps d’un référendum, là ils nous aiment dont.
Le Québec un pays, ça presse!