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Le maire de Hampstead, une ville de l’ouest de l’île de Montréal, a affirmé vendredi que le projet de loi 21 sur la laïcité est une tentative de «nettoyage ethnique» de la part du gouvernement caquiste.
«C’est une tentative de déplacer ceux qui pratiquent une religion minoritaire, laissant seulement place aux non-croyants et aux chrétiens au Québec. C’est du nettoyage ethnique, non pas avec une arme, mais avec une loi», a dit le maire de Hampstead, le Dr William Steinberg.
Ce dernier participait à une conférence de presse organisée vendredi, à Côte-Saint-Luc, par des élus de tous les paliers de gouvernement qui sont contre le projet de loi déposé il y a plus d’une semaine à l’Assemblée nationale.
Dans une vidéo relayée en ligne, on voit notamment le député libéral fédéral Anthony Housefather, avoir une réaction d’étonnement à la suite des propos de M. Steinberg sur le nettoyage ethnique.
«C’est raciste et méprisable», a ajouté M. Steinberg pour qualifier la volonté du gouvernement Legault de bannir les symboles religieux auprès des employés de l’État en position d’autorité.
William Steinberg imagine des nettoyages ethniques imaginaires
Jolin-Barrette condamne les propos
Le ministre l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Simon Jolin-Barrette, a condamné les propos tenus par le maire Steinberg.
Lors d’une mêlée de presse vendredi après-midi à Montréal, le ministre Jolin-Barrette a rappelé aux élus de «faire preuve de modération dans leurs propos».
«J’invite le maire [Steinberg] à faire part de sa divergence d’opinion dans le respect de l’opinion de tous les Québécois», a soutenu le ministre caquiste.
«Des propos comme ceux-ci ne sont pas acceptables et des accusations comme celles-ci, elles n’ont pas leur place», a poursuivi M. Jolin-Barrette, qui est aussi leader du gouvernement.
Ces gens servent visiblement d’autres intérêts que les nôtres.
Il n’est le maire que d’une faible population d’un peu plus de 7000 habitants. Ils ont beau être riches, ils sont quand même des habitants… riches, mais ignorants. Lisez Jean Gabin, et vous comprendrez tout :
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
« Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
J’peux pas mieux dire, il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS…