Alexandre Cormier-Denis
L’hystérie qui agite la droite néolibérale et la gauche post-moderne – le camp mondialiste qui veut l’abolition des frontières et la destruction des États-nations – face aux premiers jours du gouvernement Trump laisse entrevoir toute la malhonnêteté démocratique des élites qui nous gouvernent. Face au respect des promesses électorales du nouveau président américain, la caste mondialiste s’insurge et crie au « fascisme », comme s’il était anormal qu’un politicien élu prenne des décisions en concordance avec son programme électoral dans les premiers jours de son mandat. Au fond, les médias de masses, les élites libérales et les activistes islamogauchistes s’attendaient à ce que M. Trump fasse comme tous ceux qui nous gouvernent depuis trente ans : qu’il fasse l’inverse de ce qu’il avait promis.
Nous nous sommes tellement habitués aux mensonges de la classe politique, que nous sommes en état de choc lorsqu’un politicien prend des décisions dans le sens de ce qu’il avait annoncé dès les premiers jours de son mandat. La peur de toute action politique nous a tellement pénétrée que nous en sommes rendu à confondre respect des promesses de campagne – soit la cohérence démocratique – avec le fascisme, un régime politique totalitaire.
Il est d’ailleurs en train de se créer une mystique de résistance devant l’élection du nouveau président américain. Les produits anti-Trump commencent déjà à circuler – notamment les fameux pussy hat arborés durant la « marche des femmes » – démontrant une fois de plus les liens entre le libéralisme sociétal et le libéralisme marchand et consumériste. L’on peut effectivement s’attendre à ce que les mondialistes – de droite comme de gauche, autant Luc Lavoie qu’Amir Khadir – activent un discours de « résistance » face à un fascisme imaginaire. Les mondialistes qui souhaitent l’abolition des frontières, qui défendent le multiculturalisme, l’immigration de masse et la fin des souverainetés étatiques ont effectivement de sombres jours devant eux. Leur monde issu des années 1990 est en train de s’écrouler devant leurs yeux et ils ne se laisseront pas faire.
Le pussy hat, symbole de la mystique consumériste libérale anti-Trump
Imaginez si en 2009 un enseignant avait projeté sur le tableau de sa classe l’image du premier président noir des États-Unis, Barack H. Obama, en hurlant hystériquement « meurt ! meurt ! » tout en tirant dessus à l’aide d’un pistolet à l’eau devant l’ensemble de ses élèves. Il y aurait eu une hystérie médiatique autour de l’événement. Évidemment, puisque cette violence est dirigée contre M. Trump, il faut aller sur un site d’information russe pour que soit relayée la nouvelle qui serait passée sous silence par nos médias de masse.
Un éditorialiste de l’hebdomadaire allemand Die Zeit a également affirmé à la télévision que la façon la plus simple de mettre fin à la « Trump Katastrophe » serait d’assassiner le nouveau président américain. Le réseau d’information continue CNN a également fait un étrange reportage sur la chaîne de commandement possible si le 45e président des États-Unis devait être assassiné le jour de son inauguration.
Cette mystique anti-Trump a même touché le Québec où s’est tenu une marche contre le nouveau président américain. Quelques élus du Parti Québécois ont eu la mauvaise idée d’y participer. Pour le plus grand mal de la cause nationale, ces souverainistes confondent l’intérêt supérieur du Québec et leur idéologie progressiste.
C’est donc aux patriotes lucides de savoir répondre coup pour coup contre l’hystérie de la petite caste qui dénonce le processus démocratique dès que le résultat des urnes ne fait plus son affaire. Tandis que la Nation fait son retour dans l’histoire, il n’en tient qu’aux peuples de ne pas se laisser intimider par les petits antifascistes de services, idiots-utiles des élites mondialistes qui souhaitent culpabiliser le peuple dès que ce dernier remet en cause la disparition programmée des États et des nations.