Accueil / Multiculturalisme / Référendum à Outremont – Une victoire contre la pression communautariste

Référendum à Outremont – Une victoire contre la pression communautariste

Alexandre Cormier-Denis

Il se déroulait hier, dimanche 21 novembre, un référendum sur l’interdiction d’aménager des nouveaux lieux de cultes rue Bernard, dans le quartier Outremont. Le « Oui » l’a emporté par 1 561 voix contre 1 202. Il n’y aura donc pas de nouvelles synagogues sur cette rue. Le peuple a parlé : le lobbying communautariste hassidique a été stoppé.

Le communautarisme ultra-orthodoxe, un problème politique ?

 

Devant la déferlante des revendications multiculturalistes et communautaristes depuis une dizaine d’années, on entend de plus en plus souvent un discours faisant la distinction entre le communautarisme musulman des autres types de communautarismes, notamment les demandes d’accommodements des juifs hassidiques. On nous dit que l’absence de prosélytisme des juifs – fondamentalistes, ultra-orthodoxes, hassidiques ou autres – justifierait de traiter différemment ce repli communautaire.

Malheureusement, cet argument ne tient pas la route. Il n’y a aucune passivité ou retrait de la vie politique de la part des fondamentalistes hassidiques, mais bien plutôt un communautarisme politique et un lobbying exacerbé depuis des lustres.

Comment ne pas se souvenir de la sortie publique du 24 octobre 1995 par Me Reisa Teitelbaum du Congrès juif canadien – en compagnie des leaders italiens et grecs – qui se vantait que 90% des juifs allaient voter contre la souveraineté du Québec… mais appelait du même coup les souverainistes à ne pas faire de différence entre le vote de l’ensemble de la population et celui des minorités. Bref, d’un côté on peut se vanter de l’homogénéité électorale de sa communauté et attiser le communautarisme, et de l’autre, empêcher les souverainistes d’en parler ou d’en faire une quelconque analyse.

Politiquement incorrect et objectivement vrai

 

À l’heure qu’il est, le gouvernement du Québec se fait poursuivre par Yonanan Lowen, qui a quitté la communauté hassidique de Boisbriand et qui se considère totalement déphasé socialement en raison de l’acceptation gouvernementale des écoles fondamentalistes hassidiques accréditées par l’État québécois.

D’ailleurs, comment se fait-il que nos taxes et nos impôts financent à 100% des écoles illégales ultra-orthodoxes qui refusent d’appliquer le programme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport ? Comment justifier l’acceptation des tribunaux rabbiniques d’un côté – présents au Québec depuis le début du XXe siècle – et refuser les tribunaux islamiques de l’autre? Comment combattre les demandes excessives des musulmans sans dénoncer les accommodements accordés pour le Sabbat, le changement de réglementation immobilier pour la Souccot, le givrage de fenêtre d’un YMCA par pudeur et les consignes données aux policières de ne pas parler aux hommes hassidiques afin de ne pas les choquer ?

L’élue qui ne serre pas la main aux hommes

 

Soulignons d’ailleurs que l’élue ultra-orthodoxe au conseil municipal d’Outremont, Mindy Pollak – qui a évidemment fait campagne pour le «Non» lors du référendum du 20 novembre – refuse de serrer la main aux hommes de sa circonscription. Imaginez la réaction médiatique si un élu musulman refusait de serrer la main à une femme ? La féminosphère québécoise serait en pleine crise d’hystérie !

Mais, comme il s’agit d’une femme juive ultra-orthodoxe – une double opprimée si l’on en croit le « féminisme intersectionnel » – c’est le silence radio.

En fait, face au délire communautariste des juifs ultra-orthodoxes d’Outremont, seuls les islamistes rivalisent en mauvaise foi et en revendications outrancières.

Pour une fois, le peuple a gagné contre la pression communautariste. Ne boudons pas notre plaisir et félicitons les outremontois qui se sont déplacés pour voter « Oui » à ce référendum. Bravo à vous !

Pour suivre la saga outremontoise des accommodements déraisonnables, voici le blog d’un résident qui détaille les dérives communautaristes: accommodementsoutremont

On apprenait aujourd’hui que la ville de Montréal a financé l’endoctrinement islamiste de jeunes réfugiés syriens par l’entremise de la branche des Frères musulmans au Québec, la Muslim Association of Canada.

Les ultra-orthodoxes ont leurs écoles ?
Les islamistes auront les leurs aussi…

Évidemment, le maire Coderre n’y voit aucun problème. Cela engrange des votes.

Voir également

En rappel : Haroun Bouazzi, député solidaire de Maurice-Richard, a défendu la charia

Québec contre les extrémistes et radicaux > [Article de 2015] Haroun Bouazzi a défendu la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *